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L'état du soleil est également la terre promise des adultes. Maintenant, 600.000 d'entre eux vivent des jours paisibles en Floride. L'état du soleil est également la terre promise des adultes. Maintenant, 600.000 d'entre eux vivent des jours paisibles en Floride. L'état du soleil est également la terre promise des adultes.

 

 

Bienvenue sur le site TPE - Biocarburant 1èreS2

Conclusion :

Quel que soit le biocarburant considéré, on remarque que chacun présente des avantages et des inconvénients. En somme, aucun d'entre eux n'est une Panacée pour la crise écologique et économique.

L'étude nous aura pourtant permis de dégager que certains sont clairement à éliminer car ils ne présentent pas d'atouts suffisants pour lutter également dans les deux crises.


 

-Les huiles végétales pures, ou HVP, puisqu'elles encrassent les moteurs et polluent tout autant que nos carburants fossiles, font clairement partie de cette catégorie. Elles n'offrent, à la rigueur, qu'une solution à la crise énergétique, car elles peuvent remplacer le Diesel...


-L'ETBE n'a pas d'impact significatif sur l'environement, et sur la question énergétique, puisqu'il est élaboré avec de l'isobutylène, lui-même issu des résidus de raffinage, il n'apporte aucune solution. Son seul intérêt serait de pouvoir se mélanger avec un peu plus de 15% d'essence... Mais puisqu'il ne dispose d'aucun autre impact valorisant, il n'apparaît pas particulièrement utile.


-Les mélanges d'esther méthylique d'huile végétale (EMHV) et de Diesel pourraient apparaître comme un compromis intéressant. A moyen terme pour les mélanges B30, qui tout comme les mélanges E15, permettent de réduire les émissions nocives d'au moins 30%... Cependant, la présence de Diesel à 70% reste une lacune.

-Quant à l'E15, le problème est sensiblement le même. La présence importante de carburant fossile empêche d'apporter une solution à la crise énergétique...

L'avantage de l'E15 est avant tout qu'il ne nécessite pas de modification des moteurs, donc il peut-être incorporé rapidement dans le circuit des carburants...


B30 et E15, puisqu'ils apportent un début de solution, doivent donc s'envisager comme des voies de passage vers un taux d'incorporation plus grand, et peuvent être utilisés pour sensibiliser le public.


-Enfin, B100, E85 et E100 apparaissent comme les plus prometteurs.

-Le B100, utilisé directement dans des moteurs Diesel (non modifiés qui plus est), agit très efficacement sur l'environnement. Si le bio-diesel pouvait être élaboré à partir d'éthanol ou à partir du méthanol issu de la voie thermochimique de la 2ème génération, il semble qu'il soit une des meilleures solutions à notre portée. A l'heure actuelle cependant, à raison de 10% de méthanol (soit 100kg dans une tonne de bio-diesel), le bilan est largement positif...

-E85 et E100 nécessitent des modifications des moteurs. De l'ordre de 200€ par véhicule, la modification pourrait être, oserions-nous le dire, prise en charge par l'état, qui offre déjà des réductions pour l'achat de véhicule peu polluant ?

L'ultime point noir de l'éthanol en général est ce rapport Californien sur l'ozone émis... Dans le cas où la recherche ne pourrait pas remédier à ces émissions, des cancers des poumons seraient-ils le prix à payer pour rouler plus vert ?


Il demeure toujours les problèmes de la première génération: montée des prix, famine, pollution par les engrais, surface exploitable et bilan énergétique négatif... Voilà qui amène à réfléchir sur la réalisation de ces projets...

Une alternative, qui risque des manifestations particulièrement virulentes du fait du sujet sensible abordé, pourrait être l'utilisation d'OGM pour faciliter la production...

En effet, le véritable problème se trouve dans le rendement, la surface et le coup de la graine au réservoir de nos voitures. Le fait de créer de nouvelles variétés de plantes OGM pourrait permettre, justement, d'accroitre le rendement de production, de réduire considerablement les coups de productions par pièces. Nous pourrions donc retenir cette alternative qui n'a , pour le moment , pas été ni envisagée ni exploitée certainement à cause du sujet assez tendu politiquement.

Le manque d'informations sur le sujet ne nous permet pas de nous étendre plus mais il nous paraissait bien de le soumettre comme solution de demain


Sinon, la deuxième génération pourrait sauver l'éthanol, en utilisant la voie biochimique pour en produire. Les problèmes spécifiques à la première n'auraient alors plus raison d'être... en espérant qu'il n'y en ait pas de pour la seconde...


En attendant cette mise au point, les biocarburants ne peuvent présenter une solution actuelle, car ils présentent encore des inconvénients mal résolus. Et puis il vaut mieux se préparer à l'éventualité que, même si nous combinons 1ère génération, 2 ème et OGM, ils ne couvriront jamais la quantité de pétrole aujourd'hui utilisée, et il est donc nécessaire de considérer d'autres moyens pour ne plus dépendre du pétrole, particulièrement en matière de réduction de la consommation...


Combiner ensemble une multitude de solutions peut aussi s'avérer être utile, car ainsi on éviterait de tomber dans une exclusivité qui serait dangereuse si on s'apercevait un jour que cette solution exclusive présente de graves inconvénients, ou ne suffit pas, ou qu'il y en une meilleure...

Ainsi il faut noter qu'un certain nombres d'autres solutions existent:


-Au niveau des carburants, il en faut citer certains qui apparaissent “plus propres” que le pétrole, comme le GNV (Gaz Naturel pour Véhicule), le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié, mélange d'hydrocarbures légers (2 à 4 atomes de carbones (n entre 2 et 4)) issus du raffinage du pétrole et du traitement du gaz naturel), qui d'une part proviennent de combustibles fossiles, donc qui n'apportent pas de solutions à la crise énergétique, et dont d'autre part le bilan écologique reste mitigé: le GPL produit un peu moins de GES qu'un moteur Diesel avec pot catalytique, avec l'avantage en plus de ne pas émettre de particules fines et peu d'oxyde d'azote. Quant au GNV, il émet 25% d'émissions de dioxyde de carbone en moins que l'essence, aucune particule, et très peu de benzène et d’oxyde d’azote.

Ces deux carburants possèdent un bilan écologique relativement positif mais restent des carburants de transition ou de diversification...

-Il est aussi question de l'hydrogène, dont nous avons parlé lors de son dégagement par la voie thermochimique de la 2ème génération.

Il est donc pertinent de préciser rapidement son utilisation, que nous avons exclu de ce TPE pour nous concentrer sur des biocarburants plus classiques, car l'hydrogène est très spécial, et peu au point. Il peut, selon nous, constituer un prémice de 3ème génération...


Il y a deux « branches » pour l'utilisation de l'hydrogène.

La première utilise l'hydrogène pour faire fonctionner une ou plusieurs piles à combustibles qui produisent l'électricité nécessaire pour faire tourner le moteur électrique. L'hydrogène est alors qualifié de "vecteur d'énergie" et non pas de carburant. Ces piles à combustibles ont été proposées par Peugeot au Mondial de l'Automobile de Paris en 2007 sur un concept-car 207 cabriolet. L'avantage de ces piles sont qu'elles n'émettent aucun bruit et aucune pollution. Quant à l'hydrogène, en plus de sa provenance par la voie thermo-chimique, il est abondant dans les hydrocarbures, mais aussi dans l'eau (cependant l'électrolyse de l'eau reste peu au point)...

  

Le deuxième type de propulsion fonctionne sensiblement comme un moteur à essence conventionnel (et n'émet d'ailleurs aucune pollution, mais par contre fait du bruit): l'hydrogène (qui peut être stocké sous forme liquide) est injecté sous forme gazeuse à haute pression (de 80 à 120 bars) directement dans la chambre à combustion du moteur. Il y est mélangé avec de l'oxygène et brûlé afin de fournir la force motrice nécessaire à la propulsion du véhicule. Mercedes a récemment fabriqué une demi-douzaine de Classe-S fonctionnant à l'hydrogène, et vendues à quelques 300 000€.

En plus de ce prix exorbitant (prix x 3 pour les Classes-S), l'hydrogène est très dangereux car très inflammble et détonnant, quant aux piles à combustibles, leur élaboration et leur préparation sont aussi polluantes...

En plus d'une réduction d'utilisation, certaines modifications techniques seraient les bienvenues, on pourra citer:

-Le remplacement du “fréon R134a” (hydrochlorofluorocarbonés (HCFC)) ( (GES très “efficace”,

toxique, cancérigène) par des fluides synthétiques dans les clim' des voitures.

-Pneumatiques à résistance faible au roulement (développés entre autres par Michelin sur la Logan eco2)

-Les moteurs « CAMLESS » de Valeo, sans arbres à cames, ils permettent de mettre en veille des cylindres en cas de ralentissement de la voiture, ce qui se traduit par un bénéfice de la consommation de -15%. Le fonctionnement des soupapes est alors déterminé par un procédé électromagnétique, électromécanique ou hydraulique.

La première solution nécessite une batterie 42 volt (pour un moteur qui ne craint pourtant pas de dépasser les 6000tr/min). Vus la consommation électrique importante et le coût du dispositif, les inventeurs portent à supprimer uniquement l'arbre à cames d'admission, pour 80% des avantages pour un coût deux fois supérieur.

-Les célèbres moteurs électriques: ils deviennent même générateurs avec l'ouverture et la fermeture des soupapes.

-Le système Système Stop and Start.

Le système Stop and Start se caractérise par l’arrêt du moteur juste avant et pendant l’immobilisation du véhicule (feux tricolores, embouteillages…). Sa remise en fonction est automatique et instantanée au « lâcher » de la pédale de frein lorsque le conducteur souhaite repartir.

-Diverses: Frottement réduit des pistons, injecteurs de meilleure qualité, huile optimisée, léger allongement des rapports de boîte.

- Radiateur Valeo 30% plus léger

-Modifications diverses:

-Par exemple La Logan Eco²:

-Aérodynamisme mieux travaillé, avec becquet arrière, lame de bouclier avant, dérive de toit, roulements à bas frottements, train roulant optimisé, suspensions durcies.

L'avenir, s'il a été mis en danger par une multitude de facteurs, doit pouvoir, si ce n'est être sauvé, être au moins écarté du pire par une solution elle aussi multifactorielle...